347 Av.Tc : La guerre d'Exar Kun

15/10/2010 à 23:59 (m.à.j. le 16/10/2010 à 00:11)

Le tristement célèbre seigneur Sith Exar Kun n'avait aucun lien avec le véritable Empire Sith, mais sa chute du côté obscur prépara le terrain pour les guerres mandaloriennes et la chute finale de Revan et Malak.

Quand il était jeune chevalier Jedi, Exar Kun développa un lien puissant avec la force. Un long entraînement lui permit de maîtriser avec un talent sans pareil les combats au sabre laser.

Egalement désireux d'accroître ses connaissances, le jeune Jedi se plongea à corps perdu dans l'étude de la force, ignorant les mises en garde de ses maîtres. Il se croyait insensible à l'attirance du côté obscur.

Le Conseil Jedi s'inquiéta quand il remarqua que la soif de connaissance d'Exar Kun commençait à ressembler à une soif de pouvoir.

Malheureusement, il leur avait déjà échappé.

Alors qu'il se rendait dans le système Onderon, Kun rencontra l'esprit de l'ancien seigneur Sith Freedon Nadd.

L'esprit indiqua au jeune Jedi où trouver les puissants secrets qu'il cherchait.

S'aventurant dans les mausolées Sith de Korriban, Kun dut participer aux tests des seigneur Sith déchus.

Quand il réapparut, il avait franchit le point de non retour.

Sa chute du côté obscur était inévitable.

Afin d'achever son endoctrinement, Exar Kun se rendit sur Yavin 4. Là, comme d'autres avant lui et après lui, il rencontra les redoutables guerriers massassi créés par Naga Sadow.

Les massassi capturèrent Exar Kun et l'offrirent en sacrifice à une ancienne wyrm Sith.

Affrontant la mort, Kun embrassa totalement le côté obscur et canalisa sa haine pour tuer la wyrm.

Fort de son pouvoir, le jeune seigneur Sith asservit les massassi et retrouva un vieux vaisseau abandonné des siècles plus tôt par Naga Sadow.

Cependant, régner sur Yavin 4 ne lui suffisait pas.

Désireux de s'imposer comme le seigneur noir incontesté des Sith, Exar Kun attaqua le culte krath du système de l'impératrice Teta.

Chez les krath, Exar Kun se retrouva face à face avec un autre Jedi déchu dont la force égalait la sienne, ulic Qel-Droma.

Qel-Droma avait basculé du côté obscur après avoir essayé en vain d'infiltrer les krath et de détruire leur culte de l'intérieur.

Au terme d'une longue bataille et d'un duel tout aussi long, Qel-Droma et Exar Kun unirent leurs forces : Exar Kun en tant que seigneur noir incontesté des Sith et Qel-Droma en tant que son apprenti.

Au terme d'un long duel, Qel-Droma et Exar Kun unirent leurs forces : Exar Kun en tant que seigneur noir incontesté des Sith et Qel-Droma en tant que son apprenti.

Leurs armées, les krath et les massassi, s'unirent pour former la tristement célèbre "Confrérie Sith".

La Confrérie mena une guerre acharnée contre la République et les Jedi.

Après avoir remporté plusieurs combats, les Sith attaquèrent la bibliothèque Jedi sur Ossus.

Là, Exar Kun tua son ancien maître et Qel-Droma terrassa son propre frère.

Ossus fut détruite dans l'affrontement.

Les Sith l'emportèrent, mais leur triomphe fut de courte durée.

Rongé par le meurtre de son frère, Qel-Droma abandonna le côté obscur et trahit Exar Kun.

La République reconduisit Kun sur Yavin 4, où les seigneur noirs pratiquèrent un rituel.

Ils sacrifièrent ses armées pour que son esprit survive.

Bien qu'ils n'aient pas pu le vaincre totalement, les Jedi réussirent à emprisonner l'esprit d'Exar Kun dans les temples de Yavin 4.

A notre connaissance, il s'y trouve encore aujourd'hui.

L'histoire d'Exar Kun est riche en enseignements, mais le plus intéressant, c'est le fait qu'il n'était pas du côté de l'Empereur Sith exilé sur Dromund Kaas.

Le fait que les esprits des anciens seigneurs Sith aient soutenu Exar Kun suggère qu'ils ne soutenaient pas, et ne soutiennent peut-être toujours pas, l'Empereur Sith qui nous fait face aujourd'hui.

Nous disposons de peu d'informations au sujet de l'Empereur et de ses efforts pour reconstruire son Empire en exil.

Je passerai en revue les informations dont nous disposons dans mon prochain rapport.

Maitre Gnost Dural, gardien des archives Jedi.