« Un peu moins de 500 000 abonnés » et un revenu mensuel moyen doublé

La nuit dernière, Electronic Arts présentait les comptes de son dernier trimestre fiscal 2013 (de janvier à fin mars dernier). Dans le cadre du jeu de questions / réponses avec la presse financière clôturant la présentation, Frank Gibeau est notamment revenu sur l'exploitation de Star Wars The Old Republic, évoquant un « revenu mensuel moyen plus de doublé » depuis le passage du MMORPG en free-to-play, en novembre dernier (chaque joueur payant dépenserait donc dans la boutique, en moyenne, l'équivalent d'environ deux abonnements). Et sur les 1,7 millions de curieux testant le MMO gratuitement, « un peu moins de 500 000 » se seraient abonnés (à titre de comparaison, SWTOR compterait donc sensiblement le même nombre d'abonnés qu'EVE Online).

« Comme vous le savez, l'année dernière, nous avons adopté une nouvelle approche et intégré de nouvelles formes de modèles économiques dans Star Wars The Old Republic, notamment une offre free-to-play pour nos fans. Et depuis son lancement en novembre, nous avons accueilli plus de 1,7 millions de joueurs grâce au modèle gratuit. Et le nombre d'abonnements s'est stabilisé juste en dessous du demi-million.
Le point vraiment intéressant qui apparait au cours de l'exploitation en ce moment est que le revenu mensuel moyen pour le jeu a plus de doublé depuis l'ajout de l'option free-to-play. Et si nous regardons vers l'avenir, nous allons continuer à investir dans de nouveaux contenus pour le jeu, proposés aux joueurs toutes les six semaines environs.
Nous venons tout juste de lancer Rise of the Hutt Cartel, notre première extension majeure, distribuée en téléchargement. Elle est plutôt bien notée et se vend très bien. Nous sommes résolument optimistes quant à la conversion de SWTOR vers le modèle free-to-play. »

On imagine donc que le groupe entend pérenniser l'exploitation de son MMORPG. On sait néanmoins tout autant qu'Electronic Arts procède actuellement à des « restructurations » drastiques de ses activités et précisait lors de sa présentation avoir déjà licencié environ 10% de ses effectifs à travers le monde (le groupe revendiquait 9000 salariés en 2012).